L’ÉVOLUTION DE L’ÉTUDE DE LA PHOTOGRAMMÉTRIE
EN ROUMANIE

Prof.dr.ing. Lucian Turdeanu
Université Technique de Génie Civil de Bucarest

Il faut préciser tout d’abord que cet ouvrage concerne surtout les derniers temps (après 1990), depuis que des changements notables ont eu lieu dans l’enseignement en photogrammétrie de Roumanie, en concordance à l’évolution de cette discipline dans les dernières décennies.
On sait que jusqu’à la seconde moitié du siècle passé, la photogrammétrie (y compris et la photogrammétrie terrestre) se sont développées sur des bases analogiques bien que, de plus, la photogrammétrie terrestre a pu utilisé et des méthodes simples d’exploitation analytique (surtout pour le cas normal). Évidemment, ces aspects se sont reflétés aussi dans l’étude de la photogrammétrie qui a été concentré dans la capitale du pays, Bucarest, après des brèves périodes intermédiaires à Ias¸i et à Galat¸i.
Par suite, le principal centre d’enseignement en photogrammétrie a resté Bucarest, où a fonctionné une section de géodésie dans l’ Université Technique de Génie Civil jusqu’à 1990, quand elle est devenu faculté. Dans les décennies ’70 et ’80 la photogrammétrie analytique et la télédétection ont fait leur apparition (dans les programmes d’étude), mais seulement comme information générale (avec un nombre réduit d’heures).
En 1990, après plus de deux décennies depuis la diminution de la période d’études à quatre années, l’enseignement universitaire géodésique revient à une durée de cinq années, ce qui permet une meilleure formation de base et des connaissances plus approfondies dans les domaines de spécialité. Ainsi, à l’égard des disciplines préliminaires de l’étude de la photogrammétrie il faut remarquer le développement des mathématiques spéciales et des certains chapitres de la physique, mais surtout la création de la discipline „Les fondements géométriques de la photogrammétrie” contenant des éléments de géométrie projective et des transformations de coordonnées (celles-ci, utiles particulièrement au photogrammétrie analytique).

En ce qui concerne l’étude proprement dite de la photogrammétrie, elle présente aussi des améliorations importantes. Ainsi, à la Faculté de Géodésie de l’U.T.C.B. (Université Technique de Génie Civil de Bucarest), outre la photogrammétrie classique (sur des bases analogiques) étudiée en deux semestres (photogrammétrie planimétrique et stéréophotogrammétrie) ont été développées la photogrammétrie terrestre comme discipline indépendante (un semestre) et la photogrammétrie analytique (un semestre, avec un nombre supérieur d’heures) et est apparu la photogrammétrie numérique. En même temps, 20% des diplômés de la Faculté de Géodésie peuvent approfondir leurs études durant une année quand outre des autres disciplines modernes, ils complètent leurs connaissances en photogrammétrie.
Des améliorations similaires ont été apportées à l’enseignement géodésique militaire (la Faculté de Génie, Géodésie et Construction de l’Académie Technique Militaire (A.T.M.) de Bucarest), où des nouvelles disciplines ont été introduites : L’interprétation numérique des images, Le modelage numérique du terrain, Cartographie assistée par ordinateur, Systèmes d’Information Géographique et ont développées celles existantes.
En outre, à la Faculté de Géographie de l’Université de Bucarest des nouvelles disciplines ont été introduites: La Photogrammétrie numérique et la Télédétection, Cartographie assistée par ordinateur, Systèmes d’Information Géographique et à la Faculté de Géologie et Géophysique, la photogrammétrie est étudiée dans disciplines Topographie et Géodésie.
On peut mentionner le fait qu’à l’Université des Sciences Agronomiques de Bucarest ont été développées les disciplines „Photogrammétrie appliquée à la pédologie” (la Faculté d’Agronomie) et „Photogrammétrie-Télédétection” (la Faculté d’Améliorations Foncières).
Le même revirement connaît l’étude de la photogrammétrie et surtout de la photogrammétrie appliquée aux facultés de profil proche aux Universités de Bras¸ov, Timis¸oara, Ias¸i, Oradea, Petros¸ani et Alba-Iulia (pour ingénieurs), Craiova et Suceava (pour les sous-ingénieurs).
Il faut préciser aussi que dans les dernières années est apparu et s’est développé l’enseignement particulier de spécialité. Ainsi, à des nombreuses Universités particulières, dans les Facultés de Géographie ont été développés des Laboratoires de photo-interprétation, télédétection et GIS.
En outre, un problème actuel et d’avenir est le perfectionnement continuel du contenu des disciplines mentionnées ci-dessus et leur corrélation avec les programmes similaires des autres pays. En ce qui concerne l’instruction pratique, il faut souligner le fait que les laboratoires de photogrammétrie des instituts d’enseignement supérieur sont dotés avec l’appareillaje vieilli, mais nous espérons que cet aspect on peut être remédié bientôt. D’ailleurs, la pratique productive, placée aujourd’hui mieux (après l’acquisition des principales connaissances théoriques) est effectuée dans les institutions de spécialité, qui ont d’appareillage moderne.
Un autre aspect qui connaît l’amélioration ces derniers temps concerne la littérature de spécialité, autrefois peu accessible. Mais, nous accueillons des difficultés (surtout financières) concernant la participation effective à l’activité internationale de spécialité (évidemment, avec certains exceptions).
La spécialisation et la formation continue sont réalisées par l’intermédiaire de cours postuniversitaires et par le doctorat. Les cours postuniversitaires ont la durée d’une année, ils contiennent aussi des aspects modernes relatif à la photogrammétrie et ils sont organisés périodiquement (non continu). Concernant le doctorat, il faut mentionner que maintenant il y a quatre directeurs de doctorat, comparativement 1990, quand était un seul directeur, ce qui permet l’agrandissement de nombre des ces qui peuvent obtenir le titre de docteur.
D’ailleurs, il faut remarquer le développement de l’enseignement à distance (avec la durée d’une année) qui permet d’une personne qui a fini un cycle d’études universitaire se spécialiser dans le domaine de mesurage terrestre (où la photogrammétrie a un rôle important).
Un problème particulier présente le personnel technique de formation moyenne, dont la majorité n’a pas la formation d’un technicien. À cette fin, dans les entreprises au profil photogrammétrie on organise périodiquement des cours de perfectionnement professionnel pour le personnel ayant une formation moyenne.
En conclusion, la formation, la spécialisation et le recyclage du personnel en photogrammétrie reste des problèmes importants pour l’avenir, directement liés par la situation technologique et les perspectives de notre pays dans ces domaines. Pour ces raisons et en tenant compte que nous avons une importante tradition scientifique et une expérience significative en ce domaine, nous voulons développer une coopération internationale véritable.